Réchauffement climatique : quelles conséquences pour la santé ?

Le réchauffement climatique a des impacts sur la santé car avec une température qui s’élève de plus en plus provoque tant de troubles comme la déshydratation, l’hyperthermie, les maladies cardio-vasculaires, les difficultés respiratoires. La chaleur et pollution ne doivent pas s’allier, si tel est le cas les germes pathogènes se développent plus facilement et contaminent ainsi les aliments, les eaux de rivière. Les conséquences de ce phénomène pour la santé sont ainsi imminentes.

La dengue : une des maladies vectorielles très frappantes

Parmi les maladies qui ne cessent de s’intensifier avec le réchauffement climatique se trouve la Dengue. Ce virus se propage par les moustiques Aedes aegypti et Aedes albopictus. Il est spécialement constaté dans les régions équatoriales d’Amérique, d’Afrique et d’Asie.

D’après l’Organisation Mondiale de la Santé, près de 2,5 milliards de personnes sont actuellement menacées par cette maladie. Aussi, il y a tous les ans 50 millions de cas de Dengue et 500 000 cas de Dengue hémorragique, avec une grande proportion d’enfants qui ont besoin d’une hospitalisation. Les spécialistes préconisent que 3 milliards de personnes en plus seraient également exposées au risque de contamination de la dengue après une trentaine d’années.

Le réchauffement climatique accroit les maladies infectieuses vectorielles

La forte croissance des insectes transmettant les microbes infectieux est causée par de nombreux facteurs à savoir l’augmentation des températures hivernales qui favorise leur reproduction. Cela change l’aspect épidémiologique des maladies vectorielles à moustiques et à tiques.

En outre, les sécheresses entrainent un stockage d’eau dans des citernes qui sont favorables à la prolifération des moustiques. D’une autre côté les pluies contribuent à la création des points d’eau parfaitement adéquats pour le développement des moustiques.

En effet, la dispersion géographique des virus propagés par les moustiques s’étend de plus en plus. Elle pourrait notamment engendrer une hausse globale du nombre de cas de fièvre jaune, de dengue et de leurs complications hémorragiques. Plusieurs arboviroses sont transmises par des moustiques tigres du genre Aedes (250 espèces vectrices de nombreux virus), très sensibles aux variations climatiques.

Vecteur de maladies virales telles que le Chikungunya, la Dengue et le Zika, le moustique tigre Aedes albopictus est en pleine expansion planétaire. Originaire d’Asie, il a traversé les océans et c’est l’un des agents vecteurs les plus invasifs sur la planète aujourd’hui. On le retrouve déjà dans quelque 80 pays, dont la France. Doué d’une grande capacité adaptative, ce diptère se propage par ses œufs que les femelles pondent en général dans des eaux stagnantes.

Par ailleurs, l’activité des tiques du genre Ixodes est maximale à des températures douces. La fréquence des encéphalites transmises par ces insectes devrait donc s’élever avec le réchauffement climatique.

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