Quel est le fonctionnement de l'hypothalamus ?

Parmi les glandes situées dans la partie supérieure de l’homme qu’est la tête, l’hypothalamus joue un rôle fondamental. Cette glande se situe précisément dans la partie de base du cerveau qu’est le thalamus. C’est avec cet organe que l’on perçoit les sensations et avec lequel certaines hormones seront produites. Artisan de certaines hormones, l’hypothalamus est essentiel pour des fonctions métaboliques, mais il agit également sur le système nerveux, essentiellement sur le mental et l’affectif.

Qu’est-ce que l’hypothalamus?

L’hypothalamus est une petite glande située au cœur du cerveau, exactement sous le thalamus. Elle fait partie du système nerveux central, et est présente chez tous les vertébrés. L’hypothalamus est un organe qui a la taille d’une amande, mais dont les rôles sont importants, puisqu’il en assume plusieurs. L’hypothalamus influe sur le système endocrinien et sur le système nerveux.

L’hypothalamus sert de capteur en recevant les stimuli périphériques d’ordre hormonal, humoral ou nerveux. L’hypothalamus assure ensuite un rôle de régisseur en sécrétant des hormones hypothalamiques selon ces stimuli. Par ces doubles fonctions, l’hypothalamus assume diverses responsabilités afin de réguler et le métabolisme et le bien-être de l’Homme.

Quelles sont ses fonctions?

L’hypothalamus tient plusieurs rôles qui prendront deux sens, en entrées et en sortie. Il agit sur divers facteurs qui impactent le corps humain, à savoir :

  • la lumière permettant de différencier les deux parties d’une journée : jour et nuit
  • les stimuli olfactifs, en l’occurrence les phéromones
  • les informations véhiculées par les nerfs du cœur, de l’estomac et des organes reproducteurs, tels que les ovaires et les testicules
  • les taux de glycémie, d’insuline et autres éléments dans le sang
  • les stéroïdes, baromètre du stress
  • la hausse de température, indicateur d’invasion microbienne

C’est à partir de ces facteurs que l’hypothalamus va stimuler à son tour différents processus qui sont essentiels, voire incontournables au corps.

L’hypothalamus garantit l’équilibre organique appelé « homéostasie ». Il sert alors à réguler les conditions essentielles pour assurer la stabilité de l’organisme face aux différents changements extérieurs et aux facteurs cités ci-dessus.

Parmi les rôles de l’hypothalamus, il y a sa faculté à réguler la température corporelle. La gestion de la soif et l’appétit, la faim et la satiété est aussi de son ressort. Son intervention consiste aussi à contrôler les émotions. L’hypothalamus agit également sur le sommeil en opérant sur les cycles. C’est également au niveau de l’hypothalamus que sera libérée l’hormone agissant sur la contraction utérine et donnant accès à la délivrance lors de l’accouchement. Très important pour réguler la tension artérielle, la fréquence cardiaque et la production de suc digestif, l’hypothalamus agit sur ces trois systèmes, ainsi que sur l’équilibre des autres fluides corporels.

L’hypothalamus, en formant des substances chimiques, stimulerait la tristesse et la rage, pouvant être provoquées par un deuil, par un changement de statut ou autres, influe sur le cœur et sur le mental. Certains sujets faisant l’objet de la perte d’un amour cherchent comment oublier un amour impossible aura l’hypothalamus comme « sonnette » et libérera ainsi l’hormone adéquate pour y faire face. C’est également l’hypothalamus qui assure la libération d’hormones dans le flux sanguin permettant de rééquilibrer le corps.

Les Hormones de l’hypothalamus

L’hypothalamus est une petite glande qui approvisionne presque tous les systèmes hormonaux du corps. En grand responsable du système endocrinien, l’hypothalamus, secondé par la glande pituitaire, produit la majorité des hormones du corps. On peut compter plusieurs types d’hormones dont l’hypothalamus assure la sécrétion, assistant à d’autres glandes telles que la glande surrénale, la glande thyroïde et les reins, à savoir :

  • l’hormone antidiurétique qui approvisionne les reins en quantité nécessaire d’eau
  • les hormones libérant la corticotrophine permettant de réguler le métabolisme, de booster le système immunitaire et de seconder la glande surrénale et libérer ainsi certains stéroïdes
  • Les hormones de la gonadotrophine, essentielles à maintenir les fonctions sexuelles
  • L’ocytocine, cette hormone qui tient plusieurs rôles, notamment la libération du lait maternel, le maintien de la température corporel, l’horloge biologique de la mère surtout celle de son sommeil
  • L’hormone de la prolactine, plus connue pour son rôle de régulateur de lait maternel. Cette hormone avertit la glande pituitaire sur la nécessité de commencer ou de suspendre la production du lait maternel
  • L’hormone qui libère de la thyrothrophine donnant l’alerte à la thyroïde pour la libération d’hormones régulatrices du métabolisme. Elle agit également sur la croissance et le niveau d’énergie
  • Les hormones de croissance, celles qui informent la glande pituitaire sur l’utilité de l’augmentation ou de la diminution de son taux
  • la dopamine partiellement sécrétée par l’hypothalamus. Une hormone qui régule la sécrétion de la prolactine, mais également celle des cathécolamines incluant l’adrénaline

Quels sont les troubles?

L’hypothalamus peut subir des dysfonctionnements entrainant ainsi des troubles de fonctionnement de diverses hormones. Ces troubles provoquent ce que l’on appelle maladies hypothalamiques. Ces maladies sont plutôt nombreuses et se manifestent souvent par une tumeur ou résultent d’une irradiation thérapeutique.

La présence d’une tumeur peut alors se traduire par des maux de tête, des anomalies au niveau du champ visuel ou du déficit neurologique comme la baisse de la capacité cognitive. Le déficit hormonal peut prendre la forme d’une pâleur, d’une asthénie, d’aménorrhée, de dépilation.

Les causes annexées aux troubles de l’hypothalamus consistent aussi à des troubles nutritionnels tels que la boulimie et l’anorexie, la surconsommation de graisses saturées, les troubles génétiques causant une forte concentration en fer dans le corps, la sous-nutrition, diverses formes d’inflammation, différentes affections et un saignement excessif.

Ces troubles qui peuvent affecter l’hypothalamus peuvent être toutefois prévenues en prenant des dispositions et en adoptant une bonne hygiène de vie. Il faut alors être vigilant sur l’alimentation, notamment sur le type d’aliments à prendre. Les graisses saturées peuvent altérer la fonction de l’hypothalamus. Les inflammations provoquées par la surconsommation des graisses saturées pourraient être atténuées en changeant d’habitudes et en préférant les aliments riches en graisses polyinsaturées, entre autres les gras oméga-3. L’oméga-3 est en forte concentration dans les noix, le poisson, les légumes verts mais aussi dans les graines de lin.

La consommation régulière de vitamine C et de vitamine B est une aide précieuse pour maintenir la bonne santé de l’hypothalamus.

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