Actuellement, beaucoup de femmes sont victimes de l’alopécie. Il s’agit d’une maladie qui prend la forme de la calvitie chez la femme. Avant de connaître les conséquences psychologiques de cette maladie qui touchent la gent féminine, il est important de définir ce qu’est l’alopecie et ses différentes déclinaisons.
Qu’est-ce que l’alopécie chez les femmes ?
Si l’on n’est pas choqué de croiser un homme chauve dans la rue, une femme sans cheveux est parfois dévisagée et nous inspire un sentiment de dégoût. Mais sachez que l’alopeci est une maladie : elle se présente sous forme de chute en masse des cheveux, permettant de voir une partie de la peau qui se trouve en dessous. Toutefois, rassurez-vous, cette maladie peut être réversible si elle est diagnostiquée à temps.
Par ailleurs, si vous perdez plus de 100 cheveux en une journée, cela peut d’ores et déjà être considéré comme étant une alopécie. Celle-ci peut toucher partiellement ou entièrement votre cuir chevelu. À noter que cette perte de cheveux peut durer dans le temps ou être juste temporaire. Cela dépend grandement du degré de gravité de la maladie.
Les différents types d’alopécie
La perte de cheveux chez la femme est une maladie qui se décline sous différentes formes. Nous pouvons trouver généralement quatre types d’alopétie :
- L’alopécie androgénétique chez la femme
- L’alopécie cicatricielle
- La pelade
- L’alopécie universelle
L’alopécie androgénétique
L’alopecie androgenetique chez la femme survient au moment de la ménopause. La diminution des hormones d’œstrogène en est la principale cause. Cette forme de calvitie femme est donc la plus fréquente chez la plupart des dames d’âge mûr.
L’alopécie androgénétique féminine, de manière générale, ne touche qu’une partie de vos cheveux. Mais si elle n’est pas détectée à temps et n’est pas traitée dès les premiers signes de perte de cheveux, elle peut s’étendre sur toute la surface du cuir chevelu.
N’hésitez donc pas à vous rapprocher de votre dermatologue ou d’un spécialiste en la matière pour pouvoir arrêter l’alopesie afin de retrouver votre volume capillaire normal et de faire repousser les cheveux perdus.
L’alopécie cicatricielle
Ce type d’alopecie femme peut être une maladie congénitale ou acquise. Elle se manifeste par la présence de petites cicatrices au niveau des follicules pileux. Ces cicatrices empêchent alors vos cheveux de pousser normalement.
Plusieurs raisons peuvent être à l’origine de l’alopécie cicatricielle, à savoir :
- Les traumatismes dus à la chirurgie ou à de brûlures
- Les tumeurs
- Les maladies auto-immunes (ce sont des maladies provoquées par des troubles au niveau du système immunitaire qui l’incitent à détruire les organismes sains et normaux du corps humain).
- Les infections à cause de certaines bactéries comme la folliculite ou des infections provoquées par les champignons comme la teigne
- Les infections virales comme l’herpès zoster
Pour pouvoir établir un diagnostic, les médecins sont dans l’obligation de procéder à des analyses plus approfondies dans le cadre histologique et trichologique. La trichologie, pour ceux qui l’ignorent, est la science des poils et des cheveux, tandis que l’histologie est l’étude des tissus du corps humain.
La pelade
La pelade, ou encore « l’alopecia areata », se présente sous la forme de parties rondes chauves sur le corps entier, et non seulement sur le cuir chevelu. Toutefois, cette sorte d’alopetie se manifeste le plus souvent au niveau des cheveux et est donc directement visible.
Il faut néanmoins signaler qu’en comparaison avec les autres types d’alopexie, ces plaques rondes ont une apparence saine et ne sont pas recouvertes de rougeur ni d’inflammation. Cette alopécie féminine est souvent provoquée par l’angoisse, les conflits émotionnels et le stress. Cette forme peut donc provoquée non seulement une alopécie chez la femme jeune, mais également chez la femme mature.
Pour pouvoir diagnostiquer cette alopecie femme, une analyse trichologique poussée et des bilans immunologiques peuvent être demandés par votre dermatologue ou votre médecin. Sachez aussi que si elle n’est pas traitée, la pelade peut se transformer en alopécie universelle.
L’alopécie universelle
Cette maladie alopécique concerne près de 2% de la population. Elle présente en général des symptômes identiques à certains problèmes dermatologiques comme le vitiligo, l’eczéma ou encore, le psoriasis. D’ailleurs, l’allopecie universelle est souvent associée à d’autres affections comme l’asthme, les allergies, les maladies thyroïdiennes et le diabète.
Parmi les causes de cette alopécie universelle, nous pouvons citer les anxiétés, les infections dues à un virus, l’intolérance face à certains composés chimiques dans les médicaments, la grossesse, l’allaitement ainsi que le stress du quotidien.
Comment cela s’explique ?
Il faut savoir que l’alopecie feminine est une maladie imprévisible. Elle débute par l’apparition d’une toute petite zone chauve ou sans cheveux. Sans prévenir, vos cheveux peuvent donc tomber du jour au lendemain. Ensuite, ils peuvent repousser doucement, et encore chuter de nouveau.
Cela s’explique par le fait que les cellules capillaires sont détruites par le système immunitaire qui connaît un dysfonctionnement. Ainsi, les follicules ne peuvent plus faire pousser les cheveux de manière normale, même s’ils sont toujours actifs. Vos cheveux commencent donc à perdre leur volume normal et les parties touchées par l’alopécie chez la femme deviennent visibles.
Cependant, il faut vous rassurer. Si votre organisme produit les bons signaux et les envoie aux cellules folliculaires, ces dernières peuvent tout à fait déclencher la repousse de vos cheveux à tout moment, même sans traitement spécifique mis en place.
Les raisons psychologiques de l’alopécie
L’alopécie n’est pas uniquement une maladie due à une défaillance du système immunitaire, mais elle peut également avoir des causes psychologiques. Disons-le : le stress est réellement néfaste pour la santé. Il se trouve à l’origine de diverses maladies, dont l’alopécie féminine.
Les sources provoquant du stress chez l’être humain peuvent être nombreuses. Nous pouvons citer par exemple :
- La perte du travail
- La pression quotidienne au boulot
- Les études
- La vie de famille
- Les traumatismes en tout genre comme les accidents, la mort d’un proche
- Une lourde responsabilité, etc.
Le stress provoque alors une déficience au niveau du système immunitaire. Ainsi, les lymphocytes T qui sont censés nous protéger des bactéries et des virus qui pénètrent dans notre organisme vont attaquer et détruire les cellules capillaires et arrêter la pousse des cheveux.
Ainsi, avec les cheveux qui tombent et le jugement émis par la société face à la calvitie féminine, les patients atteints de cette maladie sombrent petit à petit dans la dépression et dans une spirale infernale.
Les conséquences psychologiques de l’alopécie
La calvitie chez la femme peut devenir très rapidement un complexe important. En effet, lorsqu’il s’agit de l’alopécie féminine, les impacts sont négatifs, dans la majorité des cas. Eh oui, non seulement ces femmes doivent faire face à leur maladie, mais elles doivent également affronter des conflits émotionnels.
Devant les regards moqueurs et le mépris dont elles sont victimes, les femmes atteintes de calvitie ne trouvent pas la force de demander de l’aide auprès de leur entourage. De plus, en voyant toutes ces belles femmes aux longs cheveux qui dominent la société, les femmes alopéciques se sentent honteuses et perdent facilement confiance en elles.
Les conséquences psychologiques ne sont pas difficiles à deviner lorsqu’on n’a plus assez confiance en soi. Le mal-être ressenti et la faible estime de soi peuvent entrainer de graves conséquences sur la vie de ces femmes. Arrêtons alors de les juger et soutenons les femmes atteintes d’alopécie.