Souvent fréquente chez les nouveau-nés, la jaunisse du nourrisson touche beaucoup de bébés dès leur naissance. Cette maladie qui se manifeste par une peau virant au jaune et le blanc des yeux jaunâtre, est dépistée après 1 à 4 jours de leur naissance. Si elle est assez facile à être détecté, beaucoup ne connaissent pas encore en quoi elle consiste-t-elle.
Jaunisse du nourrisson, de quoi s’agit-il ?
Plutôt méconnue de certains parents, la jaunisse est toutefois très fréquente chez les nouveau-nés. À la naissance, un pigment jaune rougeâtre est libéré, la bilirubine, et au cas où il est anormalement important, on peut parler de jaunisse du nouveau-né. Cette maladie relève du foie du nourrisson qui n’est pas encore « prêt » à fonctionner régulièrement et à baisser le taux de ce pigment, et en excès dans le sang, il provoquerait un ictère physiologique.
Ce trouble pourrait disparaître spontanément quand ce surplus de bilirubine serait évacué, dans le cas où il persiste à rester dans l’organisme du bébé, des traitements thérapeutiques sont nécessaires. Il se pourrait également que le taux soit si alarmant que le risque d’atteindre le système cérébral du bébé devienne possible. Mais dépistée à temps, cette maladie est plus facile à traiter et on peut aisément éviter les complications, parmi elles les convulsions ou la survenue d’une surdité, une incapacité motrice cérébrale et un retard de croissance et du développement.
Les prédispositions et les faits alarmants
Même si cette affection peut atteindre tous les nouveau-nés, quelques-uns sont plutôt exposés, voire prédestinés à la maladie. Les bébés nés avant terme, avant 37 semaines de grossesse sont susceptibles d’en être atteints. Ceux qui pèsent moins de 2,5 kg y sont plus exposés, et c’est aussi le cas de si le groupe sanguin de l’enfant n’est pas compatible à celui de sa mère. Ceux qui sont issus d’une famille dont les ainés ont déjà été déjà sujets à cette affection.
Il y a quelques faits qui doivent faire l’objet d’une plus grande attention pour prendre les mesures et entamer un traitement. Ainsi, si vous constatez que votre bébé refuse le sein ou le biberon pour se nourrir, il y a une forte chance qu’il en soit atteint. Quelques constats doivent également vous alerter quand votre bébé somnole toujours, et l’alerte doit être donnée quand votre enfant perd plus de 10% de son poids de naissance, et si les bras et les jambes de votre progéniture virent au jaune ou en orange.
L’hépatite virale, les nouveau-nés aussi en sont concernés
La jaunisse du nourrisson est due à ce trouble du foie, et l’ictère est la manifestation de cette infection. Cette maladie des nouveau-nés est assimilée à l’hépatite virale, sinon, c’est une forme qui touche également des personnes dont le foie connaît des troubles fonctionnels. On constate que 90% des cas d’ictère chez ces bébés résultent d’une maman infectée par l’hépatite B (VHB) qui devrait être détectée pendant la grossesse et comme prévention, la vaccination du bébé est plus que nécessaire.
Que ce soit l’hépatite A, B, C, D ou E, une femme ayant l’hépatite pendant la grossesse a une forte chance de transmettre le virus à l’enfant dans son ventre. Un test est alors à effectuer au début de la grossesse afin d’adopter les traitements adéquats sous forme de vaccination passive et active, avec l’introduction d’anticorps, les immunoglobulines, dans son organisme par le biais de cette vaccination.
Plusieurs pédiatres conseillent la première tétée, celle qui suit les heures de l’accouchement, et ils préconisent de faire manger le bébé assez tôt, une demi-heure après être sorti du ventre de sa mère car c’est une prévention efficace pour éviter l’ictère dans sa forme sévère.