Le virus de la grippe se propage progressivement, il apporte de la fièvre, une grosse fatigue et des courbatures, ce qui conduit à rester au lit constamment. Pour les personnes délicates, les symptômes peuvent provoquer des complications graves telles qu’une infection pulmonaire ou l’intensification d’une maladie chronique. En guise de prévention, il existe un vaccin contre la grippe. La compagne de vaccination constitue une polémique car il y a des personnes qui sont pour et celles qui sont contre.
Les avantages d’effectuer une campagne de vaccination
Les campagnes de vaccination soutiennent une certaine hypothèse, il s’agit du fait que se vacciner sert à prévenir le virus de la grippe, et à préserver les autres. Selon Jackie Ahr, secrétaire général adjoint du Conseil national de l’Ordre des médecins, la vaccination est une action responsable dans une société. Chaque année, il y a en moyenne 2,5 millions de personnes qui sont victimes de cette maladie et les plus touchés sont les vieux. Il a été constaté que 90% des décès annuels sont relatifs à la grippe.
Ainsi, le Haut Conseil de la santé publique conseille aux personnes plus de 65 ans, aux personnes qui ont des maladies chroniques cardiopulmonaires, aux femmes enceintes et aux personnes obèses de se faire vacciner. Ces individus peuvent bénéficier un vaccin gratuit.
Le bon moment pour se faire vacciner contre la grippe
N’hésitez pas à vous faire vacciner, même si vous ne présentez pas un signe de grippe. Le vaccin ne prend effet que 15 jours après son injection. Dans le cas où vous êtes en ALD c’est-à-dire en Affection Longue Durée, vous recevez un remboursement si le vaccin est réalisé pendant la période de campagne. Les composants des vaccins sont modifiés chaque année. Ainsi, il est indispensable de se faire vacciner tous les ans, pour bénéficier d’une protection plus fiable. Afin de profiter de l’automne et de l’hiver, optez pour cette meilleure arme antigrippale.
Les inconvénients d’un vaccin
Un vaccin peut parfois présenter quelques incommodités. Il se pourrait qu’il provoque une sclérose en plaques et d’autres maladies auto-immunes, un dysfonctionnement du système immunitaire chez les enfants. C’est pourquoi la vaccination crée un véritable débat et une certaine hésitation pour la majeure partie de la population.
Concernant ce sujet, Annick Guimezanes, scientifique à l’Institut national de la santé et coauteur du livre Vaccination : agression ou protection ? dévoile sa position. Selon elle un vaccin peut entrainer une maladie auto-immune sous-jacente, puisqu’il affecte le système immunitaire.
Mais cela ne veut pas dire qu’il est la cause même de la maladie. En particulier le vaccin de la grippe, qui n’est pas un vaccin vivant, et n’est donc pas contre-indiqué dans les populations à risque. La chercheuse rappelle qu’il est important que les personnes à risque ou celles dont un membre de leur entourage est à risque se fassent vacciner. « Un vaccin stimule le système immunitaire, certes, mais beaucoup moins qu’une infection », conclut-elle.